Métin Arditi
J’ai abordé
ce roman en confiance. Dans les mains de Métin Arditi je me sens en terrain
connu. De lui, j’avais déjà lu « le Turquetto », un livre qui parle d’exil,
de persécution mais surtout d’art et plus particulièrement de peinture. C’est
ma grande passion donc j’adhère.
Cette fois,
l’auteur nous entraine en Russie, en 1937, à la découverte d’un pan méconnu de
l’histoire soviétique : l’époque où le régime pille, vend et détruit les
trésors de l’Eglise russe. Les monastères sont fermés, les prêtres exécutés. Et
dans cette période de terreur, un prêtre à la personnalité complexe, se
retrouve, un peu malgré lui, a sauver les pièces laissées par les pilleurs. Plus
que l’histoire d’un homme c’est celle de son trésor que l’on suit, jusqu’à sa « découverte »
dans les années 2000.
Alors, je l’avoue,
l’art sacré, les icones et les encensoirs, ne me séduisent que moyennement,
mais comme toujours, Métin Arditi se base sur un fait réel, pour nous raconter
une histoire avec son style si particulier, à la fois précis et sans chichis.
Droit au but, comme j’aime.
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