Délivrance – Jussi Adler-Olsen
Tu le sais, public invisible, je n’aime pas les livres format
XXL qui pèsent une tonne et ne rentrent pas dans mon sac à main, depuis qu’il m’est
arrivé une mésaventure avec deux mamies,
une canne et une croix gammée (lire ici). Bref, depuis cette regrettable histoire, je ne lis
plus que des livres de poche. Et c’est terriblement frustrant ! Frustrant
de rentrer dans ma librairie préférée et de voir les derniers nés de mes
auteurs favoris me narguer. Tellement cruels avec leurs couvertures colorées !
Mais je reste forte et ne cède pas à la tentation.
Aussi, la semaine dernière, alors que je visitais innocemment
le tout dernier magasin Cultura, j’ai eu la surprise de découvrir, au détour d’un
rayon, une gondole entièrement dédiée à Jussi Adler-Olsen. Le piège ! J’ai
déjà lu Miséricorde et Profanation. Et j’attends, depuis des mois que les
autres sortent dans un format compatible avec mon Longchamp. Et miracle ! Il
était là, devant moi : Délivrance, avec son bandeau rouge indiquant
Nouveauté, le livre de poche. Je n’ai pas hésité une seule seconde, il me le
fallait.
Pas la peine de lire le résumé, je l’ai déjà lu mille fois :
Une bouteille jetée à la mer a été repêchée puis oubliée dans un commissariat
écossais. A l’intérieur un appel au secours en danois, écris avec des lettres
de sang. Evidemment ce curieux dossier fini par atterrir sur le bureau de Carl
Morck, le chef du Département V de la police de Copenhague. Commence alors une
enquête haletante, pleine de rebondissements.
On y retrouve tous les personnages hauts en couleur, qui
gravitent autour de Carl et qui nous sont désormais familiers : Assad, le
petit assistant syrien, Rose, la secrétaire déjantée, Vigga, l’ex-femme de Carl...
Une joyeuse galerie de portraits qui prend vie sous la plume de Jussi Adler
Olsen et vient habilement détendre l’atmosphère.
Le problème maintenant est qu’il va encore me falloir
attendre le prochain, Dossier 64 et, le petit dernier, l’effet papillon. Tout nouveau,
tout chaud.
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