jeudi 24 septembre 2015

Le secret de la manufacture de chaussettes inusables américaines - Annie Barrows (Lire, cette passion dangereuse)

« Tu viens faire du sport ? »

« Nan, je lis »

« Mais lire, c’est pas du sport ! »

Ah, ouais ?! Lire c’est pas du sport ?! Ça se voit que celui qui dit ça ne lit pas !

Le secret de la manufacture de chaussettes inusables, d’Annie Barrows.

C’est… une brique ! 23 x 14 cm, 622 pages, 690 grammes ! Si c’est pas du sport à trimballer ça….

Et c’est même dangereux ! Si, si, l’autre soir j’ai piqué du nez et je me suis ramassé le livre en pleine poire !

 Et sinon ?

Revenons à nos moutons... donc, côté littérature, je crois que j’en attendais un peu trop.

C’est vrai j’ai littéralement A-DO-RE « le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patate », que l’auteur avait écrit avec sa tante et que j’ai lu au moins 4 fois. Alors du coup j’attendais – j’espérais même - un chef d’œuvre. Et ça n’en est pas un. Attention, je ne dis pas que le livre n’est pas bien. J’ai appris plein de choses sur l’histoire américaine, dans les années 40 et avant, c’est bien écris et vraiment pas désagréable. On passe un bon moment, mais ce n’est pas incontournable.

(Cela dit, j’ai lu le Prix Nobel de Littérature 2014, qui est une bouse, et finalement je me dis qu’en lisant le secret de la manufacture de chaussettes inusables, j’ai vraiment passé un bon moment.)

Par contre j’avais rodé l’histoire dès le départ… et cette idée de mélanger plusieurs points de vue : celui d’une ado, des lettres (je rappelle que le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patate est un roman épistolaire) et celui de l’héroïne, au départ j’ai douté mais finalement ça fonctionne.  

Bref, si vous avez un long voyage à faire en train, je vous le conseille, mais en poche ! Vous aussi, découvrez comment Layla, une jeune aristocrate américaine, a révolutionné la vie d’une petite bourgade paumée en furetant dans son histoire.

 

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